Dans la chaîne logistique, les derniers kilomètres sont souvent réalisés par camion vu la flexibilité offerte par ce moyen de transport.
Or, le coût du dernier kilomètre par camion est élevé (de l'ordre de 20% du coût total). Dans de nombreux cas, en agglomération, la distribution fine peut aussi être assurée par des bicyclettes (p.ex. par un cargo bike) ou à pied (p.ex. pour des services d’"express delivery"). Une optimisation des flux de transport de marchandises peut aussi être obtenue par l’utilisation de casiers de pick-up électroniques, la mise en place de points de livraison ou de centres logistique dédiés en agglomération.
En outre, l’utilisation de véhicules propres ou de vélos permettant le transport de marchandises permet d’améliorer la qualité de l’air profitant ainsi aux riverains.
De manière générale, une massification de marchandises dans un ou plusieurs centres de distribution est requise pour permettre une distribution fine capable:
- de réduire les mouvements,
- d’augmenter le taux de remplissage des véhicules, et partant,
- de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La logistique du dernier kilomètre "Last mile logistics" représente en moyenne environ 20% du trafic urbain et environ 25% des émissions CO₂ dans les agglomérations.
Le Ministère de la Mobilité et des Travaux publics suit de près différents projets européens dans ce domaine et soutient les démarches des différents acteurs visant à réduire l'impact sociétal du "Last Mile".