Plan d'action pour la sécurité routière

Afin de mieux coordonner les efforts, une Table ronde « sécurité routière » a été instituée en février 2014.

Cette Table ronde est présidée par le ministre de la Mobilité et des Travaux publics et réunit tous les différents acteurs concernés par la matière.

Partant, un plan d'action sécurité routière a été élaboré pour la période 2014-2018. Suite à la déclaration gouvernementale de 2018 un nouveau plan d'action pour la période 2019-2023 a été présenté par le ministre de la Mobilité et des Travaux publics en date du 13 mai 2019. Ce plan d'action a comme objectif de continuer de combattre l'insécurité routière durablement ainsi que d'identifier les défis auxquels se heurtent actuellement les efforts d'amélioration de la sécurité routière et de définir les mesures à prendre pour relever ces défis. Les mesures sont préventives d'un côté et représsives de l'autre côté et visent l'ensemble des usagers de la route, des infrastructures routières ainsi que tous les véhicules.  

Suite à la déclaration gouvernementale de 2018, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics a présenté également un plan d'action « moto ».  

En effet, les motocyclistes, surtout en provenance des pays limitrophes, représentent un pourcentage élevé du nombre total des victimes de la route. La vitesse excessive et non adaptée aux circonstances est la cause principale d’accidents graves et mortels de motocyclistes.

Le plan d’action « sécurité routière 2019 - 2023 »

Le plan d’action « sécurité routière 2019 - 2023 » avec son objectif:

Vision Zéro. Zéro mort. Zéro blessé grave.

Vision zéro

Les 11 défis confirmés par le nouveau plan d'action:

  • dissuader les excès de vitesse;
  • réduire la conduite sous influence: alcool, drogues, médicaments;
  • promouvoir les équipements de sécurité;
  • renforcer la vigilance au volant / réduire les comportements dangereux;
  • protéger les usagers vulnérables: piétons, cyclistes et motocyclistes;
  • rendre les infrastructures routières plus sûres;
  • mener une politique cohérente de prévention d’accidents;
  • améliorer la formation des conducteurs;
  • poursuivre les campagnes de sensibilisation;
  • mener des contrôles policiers efficaces;
  • revoir le système des sanctions.
 

Un catalogue de 31 mesures a dès lors été constitué avec 2/3 mesures de prévention et 1/3 mesures de répression.

Charte nationale de la sécurité routière

Dans le cadre du plan d’action, tous les membres du Gouvernement ont signé une charte nationale par laquelle ils s’engagent:

  • à définir une politique de sécurité routière durable fondée sur plusieurs piliers interagissant, à savoir la prévention, le lifelong learning, l’infrastructure, le véhicule, le contrôle et la répression;
  • à créer une plateforme réunissant les différents acteurs de la lutte contre l’insécurité routière pour permettre les échanges d’expériences et favoriser l’émergence de nouvelles pistes d’actions en matière de sécurité routière;
  • à créer les conditions-cadres, juridiques et financières, nécessaires à la promotion et à la mise en œuvre des actions pour endiguer ce fléau que constitue l’insécurité routière;
  • à faire influer des considérations de sécurité routière dans ses processus décisionnels, notamment en matière d’éducation, santé, politique sociale, emploi, environnement, recherche, assurance et fiscalité;
  • à promouvoir une culture de sécurité routière au niveau de ses services et administrations;
  • à prévoir dans le cadre des marchés publics un engagement pour la prévention routière dans le chef des adjudicataires;
  • à réaliser des enquêtes techniques approfondies sur les accidents graves pour en analyser les circonstances et les causes avec comme objectif d’identifier des recommandations destinées à prévenir de futurs accidents similaires;
  • à encourager le travail d’études et de recherche dans le domaine de la sécurité routière, en vue du déploiement des nouvelles technologies embarquées dans les véhicules;
  • à planifier, construire et entretenir les infrastructures routières de sorte à pardonner l’erreur humaine, sachant que l’être humain reste le maillon faible de la chaîne, et à diminuer ainsi le nombre d’accidents et en réduire la gravité;
  • à thématiser la sécurité routière pour provoquer un changement de mentalité auprès de tous les usagers de la route;
  • à assurer un contrôle systématique et ciblé du respect de la réglementation et, en cas d’infraction constatée, à veiller à l’application subséquente d’une sanction appropriée;
  • à faire de la sécurité des usagers vulnérables une priorité par des actions ciblées, et notamment des mesures de sensibilisation.

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